Histoire

L'objectif de ce projet est de donner aux filles kenyanes les moyens de refuser les MGF. Les MGF consistent en l'ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme. Elles sont souvent pratiquées sans anesthésie ni conditions antiseptiques adéquates, sur des filles dès l'âge de cinq ans. On estime que 150 millions de femmes ont subi des MGF, avec 2 à 3 millions de nouvelles victimes chaque année. HFAW enverra du personnel qualifié dans 9 des 63 écoles afin de sensibiliser les filles et leurs parents aux MGF.

Impact

Femmes, hommes et enfants seront sensibilisés aux mythes entourant les MGF et aux dommages à long terme qu'elles infligent aux filles, à leurs familles et à leurs communautés. L'autonomisation économique permettra aux femmes de choisir de ne pas être mutilées, car elles pourront subvenir à leurs besoins. La lutte contre cette pratique odieuse permettra d'engager un dialogue entre les familles et les communautés sur les autres formes de disparités entre les sexes et sera le catalyseur d'un changement radical de paradigme pour les femmes.

Défi

Les MGF sont profondément ancrées dans certaines cultures kenyanes et considérées comme un « rite de passage » permettant à une fille de devenir une « femme ». Les femmes qui n'ont pas subi ce rituel ne sont pas considérées comme éligibles au mariage et peuvent ne pas être autorisées à manipuler de l'eau ou de la nourriture. Des mythes entourent cette pratique : si le clitoris touche le pénis d'un homme, il mourra. Si le clitoris touche la tête du bébé, il mourra. Les effets à court et à long terme des MGF incluent douleur, choc, hémorragie, infection, fièvre, kystes et accouchement difficile.

Organisateur

Mises à jour

Les mises à jour apparaîtront une fois que le créateur de la campagne les aura publiées